Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monsieur, je ne vous scaurois dire le regret que jay heu
2de ne vous avoir trouvé en ceste ville pour le desir
3que javois de vous baiser les mains, mais jespère,
4monsieur, que vous serés bien tost icy et que je
5serey aussi de retour de Bayard où je machemine
6presentement. Je vous direy au demeurant, monsieur,
7comme je receuz hier au soir les lettres quil vous
8plairra veoir cy joinctes, des vilally, conssulz et
9sergent majour d’Ambrun, desquelz, monsieur, il vous
10plairra de prouvoir du remède que vous cognoistrés
11convenable. Bien vous recommanderey-ie le pauvre
12sergent majour, lequel à la verité, monsieur, par
13le pois et la peyne quil prent, merite bien que
14la ville d’Ambrun et estappe dicelle ou bien le
15pais, le recognoissent, car, à la verité, il ne reppose
16jamais les nuictz pour ouvrir aux courriers et
17postes qui passent et cest luy duquel despend
18toute la garde de la ville. Je ne vous serey
19ennuyeulx, monsieur, de plus long discours, me
20remectant aux susdites lettres et me conrey pour
21fin de ceste cy de me recomander très humblement
22à votre bonne grace, priant Dieu
23Monsieur, qui vous veuilhe donner en très bonne
24santé, longue et heureuse vie. De Grenoble, ce
25XXe doctobre 1572
26Votre très humble allié et serviteur
27G. d’Avanson A. d’Ambrun.